« Le syndicalisme ce n’est pas de commenter les choses mais de les faire avancer »

« Le syndicalisme ce n’est pas de commenter les choses mais de les faire avancer » a déclaré Laurent Berger aux militants et sympathisants du SGEN-CFDT, réunis dans les locaux de la DGRH le 21 octobre dernier lors de sa visite.

Au cours de son dialogue avec les militants, Laurent Berger, a pu aborder différents sujets en réponse aux questions d’actualité posées telles que le sens du travail, les conditions du travail, l’attractivité de la fonction publique, le télétravail, le pouvoir d’achat ou encore les enjeux autour du la réforme des retraites.

Dans cette période de campagne électorale, il a été aussi question des enjeux de l’élection professionnelle du 1er au 8 décembre 2022.

Pour Laurent Berger « le dialogue professionnel » constitue le principal enjeu de cette élection, car il est selon lui la base de toute transformation. Il affirme que « l’on ne peut pas attendre la circulaire pour changer le réel ». Cette approche iconoclaste n’est pas sans rappeler la place de l’émancipation des travailleurs et travailleuses dans le panthéon des valeurs CFDT.

Qu’est-ce que le dialogue professionnel selon le premier syndicaliste de France ?

Le dialogue professionnel selon Laurent Berger ne peut se faire sous le contrôle des organisations syndicales. Il est initié par les personnels sur leur lieu de travail sous la forme de groupes ou cercles de réflexion sur leur travail et les conditions de sa réalisation. Cette réflexion peut se faire sans présence de manager. Le dialogue social qui implique la présence des organisations syndicales peut entériner les conclusions issues du dialogue professionnel.

Dans un contexte où la quête du sens traverse le monde du travail et où la place du travail est questionnée, la CFDT propose de penser et de construire les collectifs de travail à partir de l’individu.

Les élu.es SGEN-CFDT porteront cette exigence partout où vous les désignerez pour vous représenter.