Le projet Pascal – Les revendications de la CFDT

Ce que la CFDT a porté et continue de porter

Notre choix initial : une implantation dans Paris

La CFDT avait défendu le choix d’un site unique à l’intérieur de Paris, gage d’accessibilité et de facilité dans les relations de travail.

Nous regrettons que nos ministères aient fait le choix d’une implantation en banlieue, sous la pression d’impératifs économiques. Nous avons tout de même poursuivi nos échanges avec le secrétariat général et considéré que, parmi les trois sites envisagés, le site de Gentilly (projet Pascal) était le meilleur en termes d’accessibilité, de possibilité d’aménagement intérieur et de luminosité, et donc le plus à même de préserver les conditions de travail des agents.

La CFDT participera aux concertations en cours afin d’obtenir des conditions de travail satisfaisantes pour les personnels amenés à rejoindre ces nouveaux locaux.

La CFDT attend des contreparties importantes pour les agent.es concerné.es par cette restructuration d’ampleur

La qualification juridique de ce changement d’affection géographique qui touche plus de la moitié des effectifs de l’administration centrale est essentiel. Il s’agit bien d’une opération de restructuration qui doit être qualifiée comme telle avec des mesures d’accompagnement idoines.

La CFDT revendique des prestations de conciergerie de qualité et un service de restauration au niveau des attentes des personnels

La CFDT agira afin que ce site appelé à accueillir environ 2400 résidents offre des prestations de conciergerie de qualité dont un espace de restauration digne de ce nom, garantissant la variété et la qualité des produits, la fluidité des passages et la flexibilité des choix en termes de nombre de plats et de tarifs. La solution existant sur le site « Rives de Paris » (forfait de base en fonction de l’indice et prix au plat) pourrait être un modèle.

La CFDT serait tout à fait favorable à ce que le secrétariat général passe par un appel d’offres afin de choisir un prestataire qui soit un professionnel de la restauration et non pas une association dont les limites en termes d’organisation et de gestion seraient vite atteintes.

Une participation des personnels à la définition de leurs futurs espaces de travail

L’administration qui porte ce projet doit s’assurer d’une participation des personnels concernés la plus large possible pour que ceux-ci puissent contribuer à l’aménagement de leur espace de travail.

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La CFDT exige la transparence sur les mesures d’accompagnement des salariés de l’association affectés à la restauration et impactés par cette restructuration

Les salariés de l’AE affectés à restauration doivent bénéficier d’une information la plus complète et la plus fiable concernant l’impact de cette restructuration sur le devenir leurs emplois. Un plan d’accompagnement de ces salariés doit être intégré dans la réflexion de l’administration et de leur employeur. Une information concernant ce plan d’accompagnement doit être donnée au CSA ainsi qu’à la commission centrale d’action sociale de l’administration centrale (CCAS).

Un niveau de coordination du dialogue social de proximité à penser et à anticiper

La variété des statuts des administrations, établissements publics (CNOUS, Canopé), GIP (La trousse à projets), services à compétence nationale (SEMSIRH) ayant vocation à rejoindre le site Pascal rendra nécessaire la création d’un échelon de coordination des CSA et Formation spécialisée locaux ou spéciaux pour gérer en proximité les questions d’intérêt commun.

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